Sustainable

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Je suis maigre, je vaux plus : les expériences des mannequins en matière de travail esthétique et son impact sur l'image corporelle et les comportements alimentaires

Psychologie de la mode & bien-être

L’industrie de la mode a été critiquée pour sa promotion de corps ultra-minces, mais la relation entre le travail esthétique des mannequins et le développement de troubles de l’alimentation n’est pas claire. À l’aide d’une analyse phénoménologique interprétative, nous avons exploré les expériences vécues de neuf mannequins féminines, y compris les métaphores qu’elles utilisaient pour décrire leurs perceptions corporelles et leurs comportements alimentaires. Quatre thèmes prioritaires ont émergé : Façonné pour l’industrie ; Le corps comme produit marchand ; Restriction alimentaire (« c’est presque glamour ») ; Vers un modèle plus sain. Les trajectoires de carrière des modèles étaient celles d’une enfance perdue, de règles corporelles punitives, de conseils diététiques inadéquats et de restrictions alimentaires autorégulées. Les modèles ont été « façonnés » par des agents dès leur plus jeune âge pour se conformer aux règles corporelles de l’industrie, quelles que soient les conséquences physiologiques et psychologiques. Un côté « toxique » de cette industrie esthétique a été dépeint ; les agents étaient jugés insensibles et axés sur l’argent, tandis que des expressions telles que « se sentir comme un morceau de viande » et « être un cintre » transmettaient un profond sentiment de dégradation et d’objectivation. Les idées inculquées à un âge de formation ont continué à influencer l'image de soi et les habitudes alimentaires jusqu'à la maturité, soulignant un élément industriel dans la construction des troubles de l'alimentation. Notre étude met en évidence comment l’infantilisation, le sexisme et d’autres éléments contraires à l’éthique se normalisent dans des secteurs mal réglementés tels que la mode, avec des conséquences désastreuses sur la santé et le bien-être des employés. Les agences de mannequins devraient reconnaître l'impact des décrets professionnels et d'une mauvaise communication sur les jeunes recrues dans une phase sensible du développement de la personnalité. Enfin, nous plaidons pour une plus grande reconnaissance et une enquête plus approfondie sur le côté commercial/industriel de la construction des troubles de l’alimentation.

Psychologie de la mode & bien-être

L’industrie de la mode a été critiquée pour sa promotion de corps ultra-minces, mais la relation entre le travail esthétique des mannequins et le développement de troubles de l’alimentation n’est pas claire. À l’aide d’une analyse phénoménologique interprétative, nous avons exploré les expériences vécues de neuf mannequins féminines, y compris les métaphores qu’elles utilisaient pour décrire leurs perceptions corporelles et leurs comportements alimentaires. Quatre thèmes prioritaires ont émergé : Façonné pour l’industrie ; Le corps comme produit marchand ; Restriction alimentaire (« c’est presque glamour ») ; Vers un modèle plus sain. Les trajectoires de carrière des modèles étaient celles d’une enfance perdue, de règles corporelles punitives, de conseils diététiques inadéquats et de restrictions alimentaires autorégulées. Les modèles ont été « façonnés » par des agents dès leur plus jeune âge pour se conformer aux règles corporelles de l’industrie, quelles que soient les conséquences physiologiques et psychologiques. Un côté « toxique » de cette industrie esthétique a été dépeint ; les agents étaient jugés insensibles et axés sur l’argent, tandis que des expressions telles que « se sentir comme un morceau de viande » et « être un cintre » transmettaient un profond sentiment de dégradation et d’objectivation. Les idées inculquées à un âge de formation ont continué à influencer l'image de soi et les habitudes alimentaires jusqu'à la maturité, soulignant un élément industriel dans la construction des troubles de l'alimentation. Notre étude met en évidence comment l’infantilisation, le sexisme et d’autres éléments contraires à l’éthique se normalisent dans des secteurs mal réglementés tels que la mode, avec des conséquences désastreuses sur la santé et le bien-être des employés. Les agences de mannequins devraient reconnaître l'impact des décrets professionnels et d'une mauvaise communication sur les jeunes recrues dans une phase sensible du développement de la personnalité. Enfin, nous plaidons pour une plus grande reconnaissance et une enquête plus approfondie sur le côté commercial/industriel de la construction des troubles de l’alimentation.

Psychologie de la mode & bien-être

L’industrie de la mode a été critiquée pour sa promotion de corps ultra-minces, mais la relation entre le travail esthétique des mannequins et le développement de troubles de l’alimentation n’est pas claire. À l’aide d’une analyse phénoménologique interprétative, nous avons exploré les expériences vécues de neuf mannequins féminines, y compris les métaphores qu’elles utilisaient pour décrire leurs perceptions corporelles et leurs comportements alimentaires. Quatre thèmes prioritaires ont émergé : Façonné pour l’industrie ; Le corps comme produit marchand ; Restriction alimentaire (« c’est presque glamour ») ; Vers un modèle plus sain. Les trajectoires de carrière des modèles étaient celles d’une enfance perdue, de règles corporelles punitives, de conseils diététiques inadéquats et de restrictions alimentaires autorégulées. Les modèles ont été « façonnés » par des agents dès leur plus jeune âge pour se conformer aux règles corporelles de l’industrie, quelles que soient les conséquences physiologiques et psychologiques. Un côté « toxique » de cette industrie esthétique a été dépeint ; les agents étaient jugés insensibles et axés sur l’argent, tandis que des expressions telles que « se sentir comme un morceau de viande » et « être un cintre » transmettaient un profond sentiment de dégradation et d’objectivation. Les idées inculquées à un âge de formation ont continué à influencer l'image de soi et les habitudes alimentaires jusqu'à la maturité, soulignant un élément industriel dans la construction des troubles de l'alimentation. Notre étude met en évidence comment l’infantilisation, le sexisme et d’autres éléments contraires à l’éthique se normalisent dans des secteurs mal réglementés tels que la mode, avec des conséquences désastreuses sur la santé et le bien-être des employés. Les agences de mannequins devraient reconnaître l'impact des décrets professionnels et d'une mauvaise communication sur les jeunes recrues dans une phase sensible du développement de la personnalité. Enfin, nous plaidons pour une plus grande reconnaissance et une enquête plus approfondie sur le côté commercial/industriel de la construction des troubles de l’alimentation.